Cette chanson qui me fait tant penser à toi, et à ce "nous" qui s'est éteint.
" Tu traverses toujours mon esprit de temps en temps. Et je souris la plupart du temps. Essayant toujours de découvrir où est-ce que nous avons mal tourné et pourquoi. Alors je retrace chacun de nos pas avec un stylo incertain, essayant de comprendre ce que ma tête pense. Mais ma tête n'est plus ce qu'elle était. Et encore une fois, à quoi bon de toute façon? Je me souviens de toi montant tous les escaliers jusqu'au balcon, pour voir si tu pouvais me voir - caché tranquillement au loin. Et je me souviens de la peau de tes doigts, l'endroit situé aux trois quarts supérieur que je touchais toujours quand je ne savais plus quoi dire. Tu as tenu ma main, mais tu étais trop effrayée pour parler et je ne pouvais jamais comprendre. Je me souviens quand tu te penchais rapidement pour m'embrasser, et je jure qu'aucune force sur Terre ne pouvait empêcher ma main de trembler. Et je me souviens comment tu souriais à travers la fumée, dans un petit café entassés et comment tu riais à toutes mes blagues. Et je me souviens de la façon dont tu t'habillais et, comment nous avons gaspillés tout le meilleur de nous-même dans l'alcool et la sueur. Et je me souviens quand j'ai appris que tu partais, comment j'arrivais à peine à respirer. Et je parie que si j'avais à le refaire de nouveau, je ressentirai la même douleur. Et je me souviens tourner en rond paniqué dans le terminal en larmes. Comme j'en ai voulu à Dieu. J'ai détesté les aéroports depuis. Ca doit être vrai ce que les gens disent, que seul le temps peut guérir la douleur. Et chaque jour je la sens disparaitre mais, je me souviens toujours combien la distance nous as piégés et nous as laissés impuissants dans une fosse pour être dévorés. Je me souviens toujours comme nous nous sommes accrochés si fort à ça, quoique nous ne nous soyons jamais installés sur une sortie. Je me souviens toujours du silence, et comment nous trouvions toujours une façon pour tourner et courir vers nos erreurs. Je me souviens comme tout s'est reconstruit juste pour se briser de nouveau. Ma chérie, j'entends ta voix dans la mienne. J'ai été seul ici, j'ai été effrayé ma chérie. J'ai été ici à la maison. Tu as été loin pendant des années. J'ai été seul. Je respirais ton nom dans l'air ; j'ai gravé ton nom en moi. J'ai senti ma colère gonfler, j'ai nagé dans sa mer. J'ai tenu ton nom à l'intérieur de mon coeur, mais il a été enterré dans ma peur. Il a déchiré le cablage de mon cerveau; j'ai fait de mon mieux pour le garder clair. Alors, chérie, peut importe comment nous nous quittons, je te garde tendrement dans ma tête. Et si aucune partie de toi ne me manque, une partie de moi est morte. Si je ne peux t'aimer comme un amant, je t'aimerai comme un ami. Et je m'étendrais sur mon lit de mort avant toi, prenant soin de toi jusqu'à la fin..."
Lyris of: La Dispute - Andria.